Chroniques·Jeunesse·One-Shot

La fourmi rouge

« Il y a des jours où on devrait pouvoir sauter à pieds joints dans ses 6 ans et se sentir à nouveau aussi libre et heureux qu’alors. »

La fourmi rouge

Auteure : Emilie Chazerand. 

Éditions : Sarbacane.

Genre : Jeunesse.

Année de sortie : 2019.

Nombre de pages : 272.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♡ ♡

 

 

Mon avis :

Le roman Marquise de Joanne Richoux a été mon premier et seul roman des éditions Sarbacane que j’ai lu, car il m’a beaucoup déçu et particulièrement déplu. De plus, cette maison d’édition est réputée pour éditer des romans légers, contemporains et loufoques. C’est un genre que je ne lis pas et n’apprécie pas spécialement. Cependant, le résumé de ce bouquin m’a intrigué et bien fait sourire. Cette fois-ci, je savais à quoi m’attendre. J’ai donc donné une seconde chance aux éditions Sarbacane et j’ai décidé d’acheter ce roman. Je pense avoir bien fait.

Vania Strudel est une jeune fille de 15 ans, condamnée à n’être personne. Une fourmi parmi les autres. Son existence est une succession de vacheries et de malchances. Elle a un œil qui part en vrille, une mère morte à l’âge de huit ans, un père taxidermiste, une meilleure amie, Victoire, qui sent le poisson mort à cause de sa maladie génétique et une pire ennemie, Charlotte, qui est la fille la plus populaire du lycée. Pourtant, un soir, Vania reçoit un mail anonyme qui lui explique, que non, elle n’est pas une banale fourmi noire, mais bien une colorée et piquante ! Du genre, fourmi rouge …

Ce roman a été agréable et sympathique à lire. Il était simple, facile et sans prise de tête. Tout ce que j’attendais d’un récit jeunesse en ce moment. Cela a aussi été une lecture légère et amusante. En effet, l’histoire et les personnages étaient drôles, loufoques et rocambolesques à leur manière. Le plus comique reste, tout de même, les répliques cinglantes et les références vieillottes de Vania. Je n’ai pu que rire face à sa répartie et son honnêteté. Cette histoire a été divertissante et rafraîchissante. J’ai donc été assez surprise de passer un bon moment de lecture avec une catégorie livresque que je ne porte pas d’habitude dans mon cœur. De plus, il y avait du mystère et des rebondissements ce qui a donné de l’énergie à l’histoire et l’a rendu assez intéressante. Je ne me suis jamais ennuyée en lisant ce roman et je n’ai fait que tourner les pages jusqu’à la fin. Toutefois, le style familier de l’auteure m’a un peu dérangé. Certes, c’est un roman jeunesse et contemporain où il faut que le public visé comprenne ce qu’on lui raconte. Cependant, selon moi, ce langage a joué en sa défaveur. En effet, avec un langage plus soutenu, ce livre aurait pu pleinement montrer son potentiel. Je précise que j’ai une petite préférence pour le style classique. Je lis et apprécie rarement ce genre de langages et de romans. Si vous êtes donc fan de ce type, je vous le conseille vivement. Dans son livre, Emilie Chazerland aborde également des thèmes courants, mais difficiles. Effectivement, elle parle de l’homosexualité, du harcèlement scolaire, des maladies génétiques, du divorce, …. Elle montre que chacun a des problèmes à régler, mais qu’il faut se battre et avancer dans la vie si l’on veut être heureux. Ce roman est une sorte d’ode au bonheur, à la tolérance et à l’espoir. L’auteure nous fait donc comprendre qu’on peut tous, un jour, devenir une piquante fourmi rouge à force d’honnêteté et de persévérance.

D’autre part, je n’ai pas su complètement m’attacher et m’identifier aux personnages. En effet, ce sont tous de banals adolescents. Ils sont un peu monsieur et madame tout le monde. Il semble donc simple de se reconnaître en eux. Cependant, cela n’a pas fonctionné pour moi puisque ce sont les caractéristiques qui les rendaient uniques et spéciales qui m’ont freiné dans ma lecture. Par exemple, au début du roman, j’ai commencé à m’identifier à Vania et avoir de la compassion, car elle avait une histoire difficile et une situation touchante. Toutefois, l’auteure en a tellement rajouté que cela en est devenu irréaliste et trop rocambolesque pour moi. C’est dommage, car ces personnages avaient tous un bon potentiel.

Pour conclure, ce livre jeunesse a été une agréable surprise puisque je ne m’attendais pas à l’apprécier. J’ai donc bien aimé découvrir l’histoire, l’univers, les pensées ainsi que les problèmes de Vania. De plus, les différents rebondissements et thèmes abordés ont rendu ce roman intrigant et intéressant. Néanmoins, le style familier de l’auteure et le trop-plein de caractéristiques et d’éléments m’ont un peu dérangé.

Une lecture sympathique, mais partagée.

 

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Chroniques·Conte·Disney·Jeunesse·One-Shot·Réécritures

Ce rêve bleu

« La magie reflète l’âme de celui qui la contrôle. »

Ce rêve bleu

 

Auteure : Liz Braswell.

Éditions : Hachette (Heroes).

Genres : Jeunesse, Conte.

Année de sortie : 2019.

Nombre de pages : 323.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♡ ♡

 

Mon avis :

En librairie, la phrase d’accroche de ce livre m’a beaucoup intrigué. J’ai donc lu le résumé pour voir de quoi il en retournait. C’était une réécriture du conte d’Aladdin, mais la version de Disney. Étant une grande fan de la compagnie, il ne m’a pas fallu longtemps pour me laisser tenter par ce roman et l’acheter.

À Agrabah, un jeune homme pauvre, prénommé Aladdin, tente de survivre. Un jour, il se fait arrêter par les gardes de la ville et est envoyé au cachot. Le grand vizir, Jafar, déguisé en vieillard, lui propose un marché. Il l’aide à sortir de prison et en contrepartie, Aladdin l’assiste pour récupérer une lampe dans la caverne aux merveilles. Aladdin accepte et suit le vieillard dans le désert. Il rentre dans la caverne et commence ses recherches. Mais, si Aladdin n’avait jamais trouvé la lampe ?

Ce roman est une réécriture du conte d’Aladdin. Toutefois, cette réécriture jeunesse du conte est une réécriture du dessin animé de Disney. Il ne faut donc pas vous attendre à de grands changements au début du livre ou à apprendre de nouvelles choses sur la légende d’Aladdin. Ce roman a donc été sympathique et agréable à lire, même s’il a manqué d’originalité dans son histoire. En effet, les cent premières pages sont une réplique exacte du dessin animé. Même les dialogues entre les différents personnages sont identiques. Cependant, l’histoire reste intéressante, l’univers magique et l’ambiance des mille et une nuit superbe. J’ai aussi beaucoup aimé que le livre réussisse, par la suite, à s’éloigner du dessin animé, tout en lui restant très fidèle. C’est une impression étrange, mais agréable. Selon moi, cela a dû être compliqué à réaliser et pourtant, Liz Braswell, l’auteure, s’en sort merveilleusement bien. J’ai aussi trouvé amusant et assez incroyable qu’un infime détail puisse changer une grande partie de l’histoire. Effectivement, la lampe de la caverne aux merveilles, donnée à la mauvaise personne, change quasiment tout le roman. De plus, il y avait énormément d’actions, de mystères et de rebondissements. J’avais envie de savoir la suite à chaque nouvelle page tournée et à chaque nouvel élément introduit dans l’histoire. Toutefois, l’auteure m’a un peu perdu dans certains choix qu’elle prenait. Par exemple, certaines décisions prises par Jasmine ou Aladdin étaient irrationnelles, irréalistes et assez rocambolesques à mon goût. Certes, l’histoire et l’univers du conte sont dans l’extravagance et l’excès, puisque c’est un conte merveilleux et magique. Cependant, avec ce manque de réalisme et de cohérence, l’auteure m’a, parfois, perdu dans ma lecture. Je n’ai donc pas pu complétement rentrer dans cette réécriture.

D’autre part, je n’ai pas réellement su m’identifier et m’attacher aux personnages. Je les ai trouvés agaçants et superficiels. En effet, selon moi, Jasmine et Aladdin ne sont pas assez profonds et charismatiques pour ce genre de romans. Ils manquent de caractère et de crédibilité. De plus, les protagonistes secondaires ne marquent pas spécialement les esprits. C’est dommage, car ils avaient tous un vrai potentiel de départ. J’ai donc lu ce livre, plus, pour l’histoire que pour ces personnages. Toutefois, je dois tirer mon chapeau à l’auteure pour avoir pensé et recréé un Jafar amélioré. Il est sublime en méchant et incarne son rôle à la perfection. Il est cynique, fou, cruel et malfaisant. C’est le bon méchant par excellence.

Pour conclure, cette réécriture du conte d’Aladdin a été agréable et intéressante à lire, même si elle a manqué d’originalité et de caractère dans son histoire, ses dialogues et ses personnages. J’ai également beaucoup apprécié l’univers, le personnage de Jafar et l’ambiance des mille et une nuit. Aladdin reste un de mes dessins animés Disney préférés, j’ai donc, malgré tout, bien aimé ce roman.

 Une lecture mitigée.

 

Briar Université·Chroniques·Sagas

Briar Université, tome 2 : The Risk

« Ça semble cruel, mais parfois les gens ont besoin de vraiment toucher le fond pour que les choses changent. On ne peut pas toujours aller à leur rescousse. Ils ont besoin de s’en sortir seuls. »

Briar U 2

 

Auteure : Elle Kennedy. 

Éditions : Hugo & cie (New romance).

Genre : Romance.

Année de sortie : 2019.

Nombre de pages : 432.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Le premier tome sur Summer et Fitz m’a beaucoup plus. Il était donc logique que je continue cette saga et que je découvre ce deuxième volet. Un après-midi, je suis allée en libraire l’acheter et le soir même, je commençais à le lire.

Brenna, la fille de l’entraineur de l’équipe de hockey de Briar, a un fort caractère et se fiche complètement de ce que pensent les gens. Toutefois, elle a besoin de Jake Conelly, l’attaquant vedette d’Harvard, l’équipe adverse de Briar, pour obtenir un stage sur une chaîne télévisée, spécialisée dans le hockey. Pourtant, Jake aussi attirant soit-il, ne va pas lui faciliter les choses.

J’ai beaucoup aimé ce deuxième opus. Je l’ai trouvé agréable et plaisant à lire. Il était léger, divertissant et vraiment addictif. Tout ce qui me fallait en ce moment. Je l’ai également préféré au premier, car les deux personnages principaux, Jake et Brenna, étaient plus charismatiques et passionnés que Fitz et Summer. Leur romance a encore mieux fonctionné et paru plus réelle. Il y avait une véritable attraction physique et émotionnelle entre eux. Selon moi, ce deuxième tome vaut largement ceux de la saga Off-Campus. De plus, ce roman avait plus de punch et d’énergie dans son histoire. Elle avait de vraies actions et des rebondissements étonnants. Ce deuxième livre était donc plus vivant, dynamique et attrayant que le premier qui, à certains moments, était assez prévisible dans ces événements. D’autre part, Elle Kennedy a cette force de savoir introduire des thèmes et des éléments plutôt difficiles dans ces romans, d’une façon si simple que cela ne tombe jamais dans le mélodrame. J’ai donc beaucoup apprécié voir Brenna et les autres personnages se battre pour avancer dans leur vie, régler leurs conflits, leurs peines de cœur ou leurs problèmes familiaux. Ce que j’apprécie chez cette écrivaine, c’est que : rien n’est forcé, tout est simple et bienveillant. Certaines répliques étaient également très drôles et il m’est souvent arrivée de rigoler toute seule par la répartie et l’honnêteté de Brenna. Dans ce tome-ci, la romance entre Jake et Brenna a, selon moi, encore mieux fonctionné. Il est donc normal que j’aie une petite préférence pour ce deuxième volet.

De surcroît, tous les personnages étaient attachants et charmants. En effet, j’ai adoré apprendre à les connaître et à les découvrir, notamment Jake et Brenna. J’ai également beaucoup apprécié en retrouver certains comme Hunter, Summer, Hollis ou encore Fitz. Toutefois, j’ai eu un petit coup de cœur pour Brenna, car elle a du répondant et ne mâche pas ses mots. C’est une femme indépendante et qui sait ce qu’elle veut. Elle dit clairement ce qu’elle pense et malgré sa confiance en elle et son fort caractère, on décèle une jeune femme fragile et sensible. On peut donc réellement s’identifier à elle et, selon moi, cela l’a rendu encore plus attachante. J’ai également beaucoup apprécié Jake qui m’a agréablement surprise. Il a su, comme avec Brenna, me séduire au fur et à mesure de ma lecture. C’est un personnage qui en impose, mais pourtant, qui ne se dévoile pas facilement ce qui le rend assez mystérieux et intrigant. Enfin, à certains moments, Brenna a même su prendre le dessus et contrôler Jake. Cela m’a beaucoup plus, car l’auteure met en avant ce girl power qu’ont toutes les femmes en elles. Dans ce second tome, Elle Kennedy dépeint et met donc en scène une femme autonome et moderne.

Pour conclure, ce second tome était plaisant, agréable et divertissant à lire. La romance y était addictive, l’histoire dynamique et les personnages attachants et intrigants. J’ai notamment beaucoup apprécié celui de Brenna. En effet, à travers celle-ci, l’auteure dépeint une femme indépendante, moderne, sensible, mais forte et battante à la fois. J’ai donc beaucoup aimé ce deuxième volet et l’ai même préféré au premier.

Un deuxième tome très addictif.

 

Chroniques·Hercule Poirot·Sagas

Hercule Poirot : Je ne suis pas coupable

« Aimer passionnément un autre être humain cause d’ordinaire plus de peine que de joie. Néanmoins, celui qui n’a pas vraiment aimé n’a pas vraiment vécu. »

Je ne suis pas coupable

 

Auteure : Agatha Christie.

Éditions : Le Livre de Poche.

Genre : Policier.

Année de sortie : 1940.

Nombre de pages : 222.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

J’apprécie à chaque fois les romans policiers d’Agatha Christie. D’ailleurs, c’est l’une des rares auteures que je lis dans ce genre. J’ai donc été ravie de découvrir en librairie et dans la collection que je souhaitais, une autre enquête d’Hercule Poirot. C’est ainsi que je l’ai pris et commencé dans les transports en commun. Le plus dur a été de m’arrêter.

Elinor Carlisle est accusée du meurtre de Mary Gerrard, la jeune femme qui a ravi le cœur de son fiancé. Tous les indices indiquent sa culpabilité et toutes les charges pèsent contre elle. Elle avait le motif, l’arme et l’opportunité de commettre ce crime. Cependant, le docteur Lord est persuadé de son innocence et décide de faire appel à Hercule Poirot, le célèbre détective privé. Sa science de la déduction et sa psychologie seront-elles suffisantes pour faire innocenter la jeune femme ?

Récemment, j’ai terminé Le Crime du golf d’Agatha Christie. J’ai donc enchaîné l’une à la suite de l’autre ces deux enquêtes. Même si, j’y ai vu des similitudes, cela n’a pas gâché ma lecture et ne m’a pas empêché de l’apprécier. En effet, j’ai beaucoup aimé découvrir et élucider ce crime avec Hercule Poirot. Cette enquête était donc plaisante et agréable à lire. J’ai également trouvé son histoire particulière, son crime passionnant, ses personnages intrigants et sa psychologie très intéressante. De plus, la résolution du crime m’a surprise et stupéfaite. Effectivement, sans l’intervention et l’aide d’Hercule Poirot, je n’aurais jamais découvert le véritable criminel. Cette enquête est aussi étonnante dans sa forme puisqu’elle se divise en trois parties, une structure différente des autres romans de l’auteure. Les événements ne se suivent donc pas chronologiquement puisqu’on débute par le procès immédiat d’Elinor Carslile. Puis, il y a un retour en arrière où l’auteure raconte, du point de vue de l’accusée, comment tout est arrivé. Enfin, la dernière partie ramène le lecteur au procès d’Elinor et à la tentative d’Hercule Poirot de la disculper. Certaines personnes trouveront peut-être ses nombreux sauts dans le temps perturbants. Personnellement, cela ne m’a pas dérangé, car Agatha Christie est claire et précise dans les propos qu’elle rapporte et les événements qu’elle raconte. De surcroît, l’ambiance de cette série me plaît toujours autant, les années folles étant une de mes époques favorites. C’est donc un roman policier qui a su me divertir et m’intéresser, même si, j’ai été moins happée par l’enquête que celle pour Le Crime du golf.

De plus, j’ai eu beaucoup de mal à me prendre d’affection ou à ressentir de la compassion pour les personnages, car je les ai trouvés très froids et insensibles, notamment Elinor Carslile ou M. Roderick. D’autre part, j’ai encore bien aimé passer du temps avec Hercule Poirot, car il est toujours aussi original, intelligent, juste, méthodique, bienveillant et comique. Il n’y en a qu’un comme lui. Cependant, je l’ai trouvé plus mélancolique et expérimenté dans ce roman-ci. En effet, j’ai eu l’impression qu’il avait grandi et pris de l’âge. Cela semble normal puisque cette enquête a été écrite bien après Le Crime du golf. Dans ce livre, on voit donc bien l’évolution du personnage d’Agatha Christie et son effort pour le faire changer.

Pour conclure, cette enquête était bien développée et psychologiquement très intéressante. Les personnages étaient intrigants et le crime finement construit et amené. J’ai également beaucoup aimé retrouver Hercule Poirot, son intelligence surhumaine et ses petites manies. J’ai donc passé un bon moment de lecture, même si, ce roman m’a moins happé et embarqué dans son histoire.

P.S : Après votre lecture, je vous conseille de regarder la série de la BBC qui a adapté tous les Hercule Poirot en films. Je trouve que l’acteur d’Hercule Poirot, David Suchet, joue extrêmement bien son rôle. Il a su comprendre, apprivoiser et devenir le personnage d’Agatha Christie.

Une enquête surprenante et intrigante.

 

Chroniques·Hercule Poirot·Le Crime du golf·Sagas

Hercule Poirot : Le Crime du golf

« Et pour vous, une femme est quelqu’un qui grimpe sur une chaise en poussant des cris dès qu’elle aperçoit une souris ? Vous sortez tout droit du paléolithique, vous ! »

Le crime du golf

 

Auteure : Agatha Christie. 

Éditions : Le Livre de Poche.

Genre : Policier.

Année de sortie : 1923.

Nombre de pages : 220.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Étant une grande amatrice d’Agatha Christie, je me suis mise en quête de collecter tous les Hercule Poirot et Miss Marple dans la collection Le Livre de Poche. Quand je l’ai aperçu en librairie dans la bonne collection, il était donc évident que j’achète cette enquête.

Hercule Poirot reçoit une lettre d’un certain M. Renauld lui priant de venir expressément en France, car il craint pour sa vie. Hercule Poirot et Hastings, son fidèle compagnon, embraque donc sur un ferry. Lorsqu’ils arrivent sur place, M. Renauld est déjà mort. Il a été assassiné d’un coup de poignard dans le dos au fond d’un trou creusé sur un terrain de golf. Hercule Poirot, avec l’aide d’Hastings et de la police française, se met en quête de résoudre ce crime.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman policier. L’enquête y était très intéressante, prenante et assez intrigante. En effet, elle était tellement bien construite et développée que j’ai compris qui était le meurtrier qu’à la fin du livre. Ne lisant pas énormément de romans policiers, la solution ne m’a pas paru évidente. Cependant, je pense que mêmes les amateurs les plus aguerris de genre policier seront contents de découvrir et de résoudre cette enquête avec Hercule Poirot, car l’histoire est captivante et le crime passionnant. Pour certains, les enquêtes policières d’Agatha Christie manquent de modernité et de réelles actions. Personnellement, je me régale toujours autant à chaque roman que je lis. Certes, ces enquêtes ne sont plus tellement au goût du jour, puisque ce sont des livres qui ont été publié au siècle dernier, toutefois, elles sont admirablement bien racontées et pleines de psychologie humaine. L’auteure a su créer un univers plaisant, un personnage original et des enquêtes recherchées, où on se demande qui peut bien être le ou les meurtriers. De plus, l’action se situe dans les années folles, une époque que j’aime tout particulièrement. J’ai donc été happé par cette enquête policière que je n’ai pu refermer qu’une fois le crime élucidé.

Je me suis immédiatement prise d’affection pour les personnages, et notamment, pour celui d’Hercule Poirot. Effectivement, j’ai beaucoup aimé découvrir ce crime et passer le temps d’une enquête avec lui. C’est un personnage unique et incroyable tant par son aspect physique que par côté psychologique. Il est intelligent, juste, méthodique, mais également bienveillant avec les innocents et comique par ses petites manies. C’est un phénomène à lui seul. À l’inverse, Hastings, le fidèle compagnon d’Hercule Poirot, est naïf et un peu bêta. Néanmoins, c’est ce qui fait son charme. En effet, je n’ai pu m’empêcher de sourire à chaque supposition romanesque et rocambolesque qu’il faisait. Le personnage de Giraud, l’inspecteur de police française chargé de l’enquête, est présenté comme un fin limier. Cependant, Agatha Christie le tourne en ridicule ce qui le rend extrêmement drôle. La police française n’est donc pas épargnée par l’auteure dans ce roman.

En conclusion, j’ai pris plaisir à découvrir et élucider cette enquête avec Hercule Poirot. J’ai trouvé qu’elle était prenante et bien développée dans son histoire, son crime ainsi que ses personnages. J’ai également beaucoup aimé mettre du temps à comprendre et à chercher qui était le meurtrier de M. Renauld. Le personnage d’Hercule Poirot est, quant à lui, toujours aussi phénoménal.

P.S : Après votre lecture, je vous conseille de regarder la série de la BBC qui a adapté tous les Hercule Poirot en films. Je trouve que l’acteur d’Hercule Poirot, David Suchet, joue extrêmement bien son rôle. Il a su comprendre, apprivoiser et devenir le personnage d’Agatha Christie.

Un roman policier prenant et plaisant.

 

Chroniques·Historique·One-Shot

Filles de la mer

« Les mots sont un pouvoir, lui avait dit un jour son père après lui avoir récité l’un de ses poèmes au message politique. Plus tu en connaîtras, plus tu auras de pouvoir. C’est pour cette raison que les Japonais ont « banni » notre langue natale. Ils limitent notre pouvoir en limitant nos mots. »

Filles de la mer

 

Auteure : Mary Lynn Bracht. 

Éditions : Pocket.

Genre : Historique.

Année de sortie : 2019.

Nombre de pages : 416.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Étant une passionnée de culture asiatique, le résumé de ce roman m’a immédiatement intrigué et intéressé. De plus, je connaissais très peu de choses sur cette période de l’histoire coréenne et japonaise avant de commencer ma lecture. Selon moi, il était donc naturel d’acheter ce livre afin de me cultiver et d’en apprendre plus sur cette époque.

En 1943, la Corée est occupée par le Japon depuis 1910. Hana, une jeune fille de 16 ans, vit sur l’île de Jeju-do, au sud du pays, où elle et sa mère y sont « haenyeo », des pêcheuses des profondeurs. Durant toute son enfance, Hana a entendu des histoires atroces sur les enlèvements et les viols de jeunes filles coréennes par des soldats japonais. Un jour, alors qu’Hana plonge avec sa mère, elle aperçoit un soldat sur la plage qui se dirige droit vers la cachette de sa petite sœur Emi. Emi a dû rester sur le bord, car elle est encore trop petite pour plonger en apnée. Sortant de l’eau, Hana s’avance sur la plage pour protéger sa petite sœur et tombe ainsi aux mains des soldats japonais.

Ce roman a été intense, bouleversant, et fort à lire. À chaque page tournée, j’avais peur de découvrir ce qui allait se passait ensuite, puisque ce livre porte sur une période de l’histoire coréenne, très sombre et douloureuse. Cet ouvrage a donc été chargé en émotions et en sentiments. L’histoire y est violente et affreusement réelle. Il m’a également fait passer par toutes sortes d’émotions sombres et tristes. Durant ma lecture, j’ai été bouleversé, eu mal, peur, les larmes aux yeux, la boule au ventre, révoltée et en colère. Ce livre a été très intense et éprouvant. Il m’a littéralement retourné le cerveau et déchiqueté de l’intérieur. Psychologiquement, ça a été très dur. Je ne suis pas ressortie indemne de cette lecture. Il m’a donc fallu du temps avant de me remettre complètement de cette histoire et d’avoir envie ou même de pouvoir lire autre chose. Pourtant, ce roman a été, si je puis dire, agréable à lire. Je ne regrette vraiment pas de l’avoir lu et acheté. Le style de l’auteure y était même plaisant, efficace et fluide. Toutefois, je vous conseille de commencer ce livre en sachant réellement dans quoi, vous vous embarquez. En effet, il n’est pas fait pour tous les types de lecteurs, car certains passages sont violents et peuvent choquer. Moi-même, il m’est arrivé de fermer ce bouquin et d’en reprendre la lecture que des heures plus tard, car le passage que je lisais, était trop choquant et fort en émotions pour moi. C’est donc un roman qui m’a touché et frappé en plein cœur. Je suis ressortie de ma lecture grandie et comme anesthésiée. De plus, l’histoire et les mots que l’auteure emploie dans son ouvrage, y sont très durs, et pourtant, ce livre m’a énormément plus. Effectivement, j’ai beaucoup aimé découvrir ce roman et en apprendre plus sur cette période historique coréano-japonaise. Ce livre a donc été instructif et intéressant à lire.

Dans ce roman, on suit également les deux sœurs, mais a des époques différentes. Le point de vue d’Hana se situe en 1943, pendant l’occupation japonaise, alors que celui d’Emi, la petite sœur d’Hana, se passe en 2011. J’ai trouvé le choix de l’auteure intéressant. En effet, j’ai beaucoup aimé le fait qu’on suive deux points de vue différents. Selon moi, cela a apporté de la profondeur et encore plus d’émotions au roman. De plus, lors des passages d’Emi, j’ai eu l’impression que l’auteure avait à cœur de faire souffler son lecteur et je lui en suis très reconnaissante. J’ai également beaucoup apprécié la fin de ce livre. Elle est peu réaliste, mais je pense qu’elle est logique, car elle montre l’espoir et la lumière que les personnages ont su trouver dans toute cette cruauté. Ainsi, elle permet à Emi et Hana de trouver un semblant de paix dans leur vie. Cependant, cet ouvrage ne pourra jamais être un coup de cœur pour moi simplement par respect pour l’auteure et toutes les victimes de cette occupation. Si vous êtes donc préparés à être bouleversés et révoltés, je vous recommande chaudement ce roman.

Pour conclure, ce livre m’a bouleversé, renversé et déchiqueté de l’intérieur. Il a été difficile et très dur à découvrir, car certains passages m’ont profondément choqué. Je ne suis donc pas ressortie indemne de ma lecture et il m’a fallu du temps pour m’en remettre. De plus, la fin m’a d’autant plus touché qu’elle est logique et belle. Cet ouvrage a donc été une grande claque.

Un roman bouleversant et révoltant.

 

Chroniques·Le Monde de Narnia·Sagas

Le Monde de Narnia, tome 1 : Le Neveu du magicien

« Narnia, Narnia, Narnia, réveille-toi. Aime. Pense. Parle. Que les arbres marchent. Que les bêtes parlent. Que les eaux divines soient. »

Le Monde de Narnia 1

 

Auteur : C.S Lewis.

Éditions : Folio (Junior).

Genres : Jeunesse, Fantasy.

Année de sortie : 1955.

Nombre de pages : 208.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♡ ♡

 

Mon avis :

Comme nombres de personnes, j’ai vu les trois volets cinématographiques de cette série livresque. Frustrée qu’ils les aient adaptés dans le désordre et qu’ils n’aient pas adapté les tomes suivants, j’ai voulu tous les découvrir en version papier. C’est ainsi que je suis tombée, comme par magie, sur l’intégrale de cette saga dans la bibliothèque de ma grande sœur. Je lui ai donc chipé et je me suis empressée de lire ce premier tome.

À Londres, une jeune fille prénommée Polly trouve la vie ennuyeuse jusqu’au jour où un nouveau garçon, Digory, emménage dans la maison d’à côté. Digory a été obligé d’aller vivre avec sa mère malade chez son oncle et sa tante pour des raisons financières. Les deux enfants font connaissance et deviennent rapidement amis. Chaque jour, ils se rencontrent et s’inventent de nouvelles aventures. Un après-midi, alors qu’ils jouent, ils tombent dans le bureau d’Andrew, le vieil oncle original de Digory. Celui-ci force les deux enfants à enfiler des bagues magiques qui les transportent instantanément dans un monde inconnu. C’est alors que commence la plus extraordinaire des aventures.

Ce premier tome a été long et laborieux, mais intéressant et agréable à lire. Ayant vu le premier volet cinématographique Le Lion, la Sorcière Blanche et l’Armoire Magique, j’ai beaucoup apprécié de découvrir la naissance de Narnia, son histoire et ses personnages. Ça a été vraiment plaisant de comprendre comment Narnia en est arrivée à ce qu’il est dans le second tome livresque et le premier volet cinématographique. Cependant, ce premier livre n’a pas énormément d’actions, si ce n’est pas d’actions du tout. Dans ce sens, il a été assez lourd, long et difficile à parcourir. De plus, la présence de nombreuses descriptions dans cet ouvrage a coupé mon rythme de lecture et le peu d’actions qu’il y restait, bien que j’entende le choix de l’auteur. En effet, il est évident que ses descriptions sont indispensables pour qu’un non-initié à Narnia comprenne son univers et son histoire. Ce premier tome est donc un tome d’introduction. D’ailleurs, cet univers est vraiment splendide et charmant à découvrir. On voit que l’auteur a pris du temps à le créer. C’est un monde très travaillé, très recherché et un des premiers que je trouve réellement original depuis longtemps. De fait, aujourd’hui, je considère que beaucoup d’univers dystopiques se ressemblent. Selon moi, Divergente, Red Queen, Hunger Games et bien d’autres ont quasiment la même base de création. C’est-à-dire que leurs mondes et leurs histoires sont assez similaires. Je précise que j’ai beaucoup aimé ses sagas et que je ne critique en rien le travail de ses auteurs. Je dis juste que leurs univers sont semblables sur un certain nombre de points. Par conséquent, j’ai trouvé rafraîchissant que l’auteur de Narnia ait fait un réel effort pour créer un univers nouveau et original. Cela m’a beaucoup plus et m’a incité à tourner les pages pour connaître la suite et en apprendre plus sur ce monde enchanté.

D’autre part, les personnages ne m’ont pas vraiment emballé ou séduit. Je n’ai donc pas su complètement m’attacher à eux. Je les ai même trouvés, quelques fois, fades et sans saveur. Ils n’avaient pas réellement de caractères ou de caractéristiques auxquelles on puisse s’identifier. J’ai eu l’impression qu’ils dataient d’un autre temps. C’est assez logique puisque cette saga a été écrite en 1955. Pourtant, d’habitude, je ne suis pas dérangé par cet élément-là puisque je suis même une grande amatrice de romans historiques et de classiques. Cependant, ici, cela n’a pas fonctionné, car les personnages  m’ont également paru pas finis, surtout, Polly et Digory, les personnages principaux. Ainsi, en plus du manque cruel d’actions et des nombreuses descriptions, cet élément-là a bloqué un peu plus ma lecture et m’a empêché de l’apprécier complètement.

Pour conclure, le manque évident d’actions, les nombreuses descriptions de Narnia et la fadeur des personnages principaux ont cassé le rythme de ce roman ainsi que de ma lecture. C’est regrettable, car Narnia est un univers sublime, original et qui se démarque des autres. Pour cela, je lirais le tome suivant et parce que c’est également le tome du premier volet cinématographique.

Un premier tome agréable, mais long et laborieux.

 

Briar Université·Chroniques·Sagas

Briar Université, tome 1 : The Chase

« La façon dont les gens te perçoivent n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est le regard que tu portes sur toi. »

Briar U 1

 

Auteure : Elle Kennedy. 

Éditions : Hugo & cie (New romance).

Genre : Romance.

Année de sortie : 2019.

Nombre de pages : 398.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Je flânais de blog en blog à la recherche de nouvelles lectures, quand soudain, je suis tombée sur une chronique de ce livre. J’ai été surprise et contente d’apprendre qu’Elle Kennedy avait fait une suite à Off-campus. Ayant lu et apprécié cette première saga, je me suis empressée d’acheter en librairie le premier tome de la nouvelle.

Summer Di Laurentis, la petite sœur de Dean, intègre l’université de Briar après avoir été renvoyée de Brown. À son arrivée à Briar, Summer est contrainte de quitter sa sororité, car les filles de celle-ci ne veulent pas d’elle après les événements de Brown. Elle est donc obligée de devenir la colocataire de joueurs de hockey : Hunter Davenport, Colin Fitzgerald et Mike Hollis. Toutefois, rien ne se passe comme prévu puisque Summer est attirée inexplicablement par Colin Fitzgerald. De son côté, Fitz n’est pas persuadé que cette nouvelle colocataire sublime et sûre d’elle soit celle qu’il lui faut. Et pourtant, elle partage dorénavant sa maison.

Ce premier tome a été agréable à découvrir. C’était une romance sympathique et toute en légèreté. Tout ce que j’attendais de ce livre. D’ailleurs, j’avais besoin de souffler un peu après des lectures plus dures et intenses. Ce roman a donc répondu à mes attentes. Certes, cette romance contemporaine a été pleine de clichés, comme beaucoup de new romances aujourd’hui, mais j’ai eu plaisir à la lire. J’ai aussi beaucoup aimé retrouver l’univers de Briar et ses joueurs de hockey qui m’ont manqué et tant plus durant la saga Off-campus. Ce roman a donc été facile à lire et très addictif. À chaque fois que je tournais une page, j’avais envie de connaître la suite. Une fois installée dans mon lit, il m’a été impossible d’arrêter. L’histoire de Summer et Fitz m’a emporté. De plus, Elle Kennedy rend la lecture si agréable et fluide, de part son écriture, que les pages se tournent d’elles-mêmes. Elle réussit également à parler de sujets plus sérieux et difficiles, comme les troubles de l’attention ou le harcèlement sexuel, tout en les abordant de manière simple et concrète. Je pense que cela apporte un petit plus à son livre. Ce n’est plus qu’une simple romance.

Tous les personnages, principaux comme secondaires, m’ont immédiatement plus. Certes, ils étaient clichés, comme l’histoire, mais si attachants et charismatiques à leur manière qu’on ne peut qu’aimer les découvrir. De plus, aucun personnage ne m’a réellement déplu ou énervé ce qui est assez inattendu et rare pour ma part. Quand bien même, à certains moments, j’ai eu envie de taper ou secouer Hunter et Fitz pour leur comportement, si peu gentleman avec Summer. Néanmoins, je trouve que Fitz et Summer font un bon couple. Ils vont bien ensemble, tout en étant très mal assortis. En effet, Summer est déjantée, populaire et solaire, alors que Fitz est un garçon calme et discret. Tous les opposent, et pourtant, on prend plaisir à suivre l’évolution de leur histoire. J’ai également beaucoup apprécié les différents changements de point de vue qu’opère, Elle Kennedy dans son livre. Cela permet au lecteur d’apprendre à mieux connaître et comprendre Fitz et Summer. L’auteure continue donc à bien exploiter ses personnages, comme elle le faisait déjà dans la saga Off-campus.

Toutefois, Elle Kennedy m’a laissé un peu sur ma faim. Effectivement, après avoir tant apprécié sa première saga, je m’attendais à beaucoup et encore plus de sa nouvelle. Ce premier tome est un bon tome de départ et je lirai évidemment le second, mais, selon moi, Off-campus reste pour l’instant au-dessus de Briar Université.

En conclusion, j’ai passé un bon moment de lecture. Cette romance contemporaine a été agréable à lire et à découvrir. Certes, elle était remplie de clichés et de légèreté, mais elle réussit à aborder facilement des sujets plus sérieux et difficiles. J’ai également beaucoup aimé apprendre à connaître Summer et Fitz ainsi que leur histoire. Toutefois, j’ai toujours une petite préférence pour la saga Off-campus, même si Briar Univesité commence très bien.

Un bon tome de départ.

 

Chroniques·Les Wilde·Sagas

Les Wilde, tome 1 : La coqueluche de ces dames

« Cet homme était une menace pour la bonne société.
Une menace attirante, certes, mais une menace quand même. »

Les Wilde 1

 

Auteure : Eloisa James. 

Éditions : J’ai Lu (Pour elle – Aventures & passions).

Genres : Romance, Historique.

Année de sortie : 2018.

Nombre de pages : 373.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♡ ♡

 

Mon avis :

Je flânais de blog en blog à la recherche d’une romance historique sympathique à lire quand j’ai finalement trouvé mon bonheur sur le blog de A book catcher. Sa chronique m’a tellement emballée que la semaine d’après, j’avais ce livre en ma possession.

Lord Alaric Wilde, explorateur et auteur de romans épiques, rentre en Angleterre après de nombreuses aventures. À son arrivée à Londres, une foule l’attend pour l’accueillir en héros. Contrarié par sa nouvelle célébrité, il rentre à Lindow Castle, le domaine familial, où il fait l’agréable connaissance de Mlle Willa Ffynche, une jeune aristocrate. Toutefois, Mlle Willa Ffynche est immunisée contre sa célébrité et ses histoires romanesques. Et bien sûr, rien n’est plus excitant qu’une femme qui résiste et se dérobe.  

En ouvrant cette romance, j’ai trouvé de la légèreté et un livre sans prise de tête. Tout ce que je réclamais de cette lecture. Bien que ce roman ait été agréable à lire et à découvrir, il m’a aussi rendu très confuse, car l’histoire semblait stagner par moments et à d’autres être trop rapide. Ce rythme étrange m’a donc déstabilisé et a apporté, selon moi, de la lourdeur au livre. C’est dommage, car cette romance historique avait beaucoup de potentiel. En effet, malgré ces petits défauts, l’auteure est arrivée à sortir son épingle du jeu, en nous proposant une romance agréable et qui retient l’attention du lecteur.

On a également plaisir à découvrir les personnages, même si leurs traits de caractère sont très stéréotypés et courants. D’ailleurs, je n’ai pas su m’attacher à Lord Alaric en particulier pour cela. Je l’ai trouvé trop agaçant et frustrant dans son comportement. En effet, il était plus macho et dominant que virile et attirant. Quelque chose m’a donc gêné dans ce personnage. À l’inverse, j’ai préféré Lord North, qui semble avoir été plus travaillé et développé en profondeur par l’auteure. Effectivement, Lord North dégage une aura bien plus douce et attirante que son frère, tout en restant masculin et charismatique. Je l’ai trouvé plus inoubliable et unique. Malgré leur similitude, Lord North et Lord Alaric sont donc deux personnages diamétralement opposés. J’ai également préféré Lavinia et Diana à Mlle Willa. Il semble qu’à cause des personnages principaux de ce roman, je n’ai pas su complètement apprécier ce premier volet. Toutefois, malgré ce petit désappointement, le second tome me fait toujours envie.

D’autre part, la relation entre Lord Alaric et Mlle Willa est, selon moi, développée très abruptement et est à la limite du ridicule. En effet, parce que Mlle Willa est la seule femme à ne pas l’aduler, il commence à éprouver des sentiments pour elle. La raison pour laquelle, ils s’intéressent l’un à l’autre semble donc assez tirée par les cheveux. L’auteure aurait très bien pu utiliser cette idée intéressante d’une autre manière afin de mieux l’intégrer au récit. Je n’aurais alors pas remarqué autant ce petit point de l’histoire.

Pour conclure, cette romance historique a été agréable et sympathique à lire. J’ai eu plaisir à découvrir l’histoire et ses personnages, même si certains petits défauts, comme le comportement de Lord Alaric et le rythme étrange de ce roman, m’ont déstabilisé et m’ont empêché d’apprécier totalement ma lecture. Ce premier volet m’a donc un peu déçu, malgré son fort potentiel.

Une lecture mitigée.

 

Chroniques·Jeunesse·One-Shot·Romance

Marquise

« Un désaxé plein aux as, voilà à qui j’avais affaire. Un enfant gâté qui avait trop regardé les émissions de Stéphane Bern et s’était convaincu d’être la réincarnation du roi Soleil. »

Marquise

 

Auteure : Joanne Richoux.

Éditions : Sarbacane.

Genres : Jeunesse, Romance.

Année de sortie : 2017.

Nombre de pages : 232.

Ma note : ♥ ♥ ♡ ♡ ♡

 

Mon avis :

Quand j’ai vu sa couverture voyante sur l’étagère de la bibliothèque municipale, j’ai pensé que c’était un livre sur fond historique. De plus, le résumé au dos de celui-ci le laissait à penser. Aimant beaucoup ce genre, je l’ai donc emprunté et j’avais hâte de le commencer. Toutefois, j’avais complètement faux. Ce n’était pas un livre historique. J’ai donc été beaucoup déçu avant même les dix premières pages.

Charlotte vit dans un petit village qu’elle souhaite quitter. Un soir, son ami et amoureux, Billy, lui apprend qu’un casting pour intégrer une société secrète va bientôt être lancé sur Paris. Cette société se nomme les Voluptueuses. Elle est dirigée par un milliardaire excentrique qui se fait appeler le Marquis. La rumeur prétend qu’il a fait construire une réplique de Versailles, quelque part sur une île écossaise, et qu’une centaine de privilégiés y mène une vie de rêve. Réticente, Charlotte s’enfuit malgré tout à Paris et tente ce fameux casting avec Billy. Tous les deux sélectionnés, ils partent pour ce mystérieux château, mais rien ne va se passer comme prévu.

Ce roman a été une grosse déception. Je m’attendais, avec la présence d’une société secrète, à un livre historique et d’espionnage. J’avais tort puisque c’est un roman jeunesse et contemporain que j’ai lu. De plus, en voyant la couverture et en lisant le résumé, j’en ai déduit que c’était un livre sur la période du roi Soleil. Après ma lecture, je pense que j’ai été trop vite et que je me suis grandement fourvoyée. Toutefois, j’ai entamé ce livre en étant déjà désappointée. Ma lecture ne commençait donc pas sous les meilleurs auspices. À l’avenir, je ferais plus attention aux livres que je choisis et surtout à leur résumé. Excepté ce petit malentendu, j’ai continué d’aller de déception en déception avec ce roman. Par exemple, le style de l’auteure m’a beaucoup dérangé. Je l’ai trouvé familier et, étant une adepte du genre classique, cela m’a beaucoup changé. Je ne fais bien sûr que donner mon avis. Je ne me permettrais ni de critiquer ni de dénigrer le travail de l’auteure. Je salue notamment l’imagination dont elle a fait preuve pour créer cette histoire. En effet, l’idée d’une société secrète royaliste et moderne est extrêmement bien trouvé. C’est une idée vraiment intéressante à développer et que je n’avais encore jamais lu. Cependant, je n’ai pas réussi à être happée par l’histoire et l’univers ce qui a rendu ma lecture longue et difficile.

Les personnages ne m’ont également pas attiré. Je ne me suis ni attaché ni identifié à eux et je reviens toujours au même point, le style familier du livre que je n’ai pas apprécié. Ils ont été décrits de telle façon que je n’ai ni su les cerner ni su les comprendre. Leur découverte n’en a été que plus difficile et dure pour moi. J’ai donc beaucoup été dérouté et frustré de ne pas vraiment pouvoir m’approcher plus profondément d’eux. Je n’ai perçu que leur façade extérieure. De plus, j’ai entendu dire que les romans qui paraissent chez les éditions Sarbacane étaient souvent des livres aux thèmes légers, rigolos, et inhabituels. Personnellement, avec tous ces petits points négatifs qui se sont enchaînés dans ma lecture, je n’ai pas su distinguer ces éléments-là dans ce roman. Je suis donc beaucoup déçue d’être déçue de ne pas avoir apprécié ce livre. Toutefois, je précise que si vous aimez ce genre de romans ou ses éditions, je pense que ce livre est fait pour vous. Après tout, chacun apprécie différemment une œuvre.

Pour conclure, j’ai été beaucoup déçue en découvrant ce roman. Je l’ai trouvé difficile et long à lire. En effet, je n’ai pas aimé son style familier et je n’ai pas compris ses personnages. De plus, l’histoire était trop étrange et rocambolesque pour moi. Je n’ai donc pas su apprécier ce livre.

Une déception.