Chroniques·La cité du ciel·Sagas

La cité du ciel, tome 1 : La cité du ciel

« Sa planète n’était pas ronde comme un ballon, mais plate, un disque ovale flottant avec un temple en son centre et un jardin tentaculaire à ses deux extrémités. »

La cité du ciel

 

Auteure : Amy Ewing.

Éditions : Robert Laffont (R).

Genres : Science-Fiction, Dystopie, Jeunesse.

Année de sortie : 2019.

Nombre de pages : 448.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Ayant beaucoup aimé la saga Le joyau de la même auteure, j’ai été étonnée de voir, aussitôt, en librairie une nouvelle série de sa part. Intriguée, j’ai donc décidé d’acheter ce premier tome et de le commencer. Toutefois, je n’ai pas lu le résumé au dos, car je voulais être vraiment surprise en découvrant ce roman. Je savais juste que ça allait être une dystopie en deux volets.

Sera Lighthaven est une jeune céruléenne et son sang est magique comme toutes les habitantes de sa planète. Cependant, son monde est doucement en train de mourir et pour y remédier une personne doit se sacrifier en se jetant du promontoire des Jardins Nocturnes. Elle devra briser le cordon liant la cité à l’autre en dessous d’eux. Ainsi, les autres céruléennes pourront chercher un nouvel endroit où vivre. Lors d’une réunion au temple, Sera est choisie pour briser le lien. Son destin est donc celé : elle mourra dans trois jours pour le bien de sa planète.

Ce premier tome a été agréable et passionnant à découvrir. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteure a construit et développé ce premier volet : doucement et clairement. En effet, tout y était très compréhensible et expliqué au fur et à mesure de la lecture. Au début, on ne voit pas trop où Amy Ewing veut en venir. Puis, quand le monde de Sera est confortablement mis en place, on comprend enfin mieux l’histoire et ses intentions. On ne s’ennuie et on ne se lasse donc jamais de nos découvertes. Plus les pages se tournent et plus le livre devient intéressant et captivant. En outre, il est rempli d’actions, de mystères, d’énigmes et de rebondissements qui nous font nous poser toutes sortes de questions sur Sera, ses pouvoirs, mais aussi sur les céruléennes, leur culture, leur monde ainsi que leur planète et le système régissant leur cité, qui semble particulièrement intrigant. Effectivement, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre une planète composée uniquement de femmes avec du sang magique bleu. Cela rend alors le roman assez étrange et étonnant. De plus, l’univers de cette saga est très complexe et recherché. On voit que l’auteure a pris à cœur de bien le construire et le développer ce qui apporte une certaine additivité et un réel plus au livre. D’ailleurs, c’est l’une des premières fois où l’univers et l’histoire sont plus travaillés que les personnages, eux-mêmes. Ce monde est donc vraiment très beau, magique, unique, intrigant et intéressant à découvrir. Selon moi, ce sont les nombreuses descriptions des planètes et de leur culture ainsi que l’univers de cette saga qui fait tout le charme et l’originalité de ce bouquin. Ainsi, je vous recommande chaudement ce premier tome qui a été vraiment passionnant et exaltant à lire.

D’autre part, les personnages étaient sympathiques et chouettes à connaître, même si, je n’ai pas réussi à réellement m’attacher et m’identifier à eux. Certes, je les ai trouvés bien crées et développés. Ils ont tous une personnalité différente et une certaine originalité ce qui les rend assez uniques et spéciaux. Cependant, je n’ai pas toujours compris leurs comportements et leurs décisions. Des fois, il a même fallu que je referme le livre et que je le mette de côté pour ne pas en assommer ou en taper un. De plus, une grande majorité des protagonistes m’a frustré, surtout Léo et Agnès, qui m’ont particulièrement énervé et agacé. Cela a donc, à certains moments, ralenti ma lecture et l’a, même, freiné.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce roman et son univers que j’ai trouvé beau, magique captivant et unique. En effet, cette dystopie est spéciale et originale grâce à son monde et son histoire. On ne s’ennuie donc jamais de nos découvertes. Ainsi, ce livre est très intrigant et intéressant à lire, même si, la plupart des personnages ont eu des comportements et des décisions étranges et incompréhensibles. D’ailleurs, cela a même freiné ma lecture.

Un premier volet passionnant et addictif.

 

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Chroniques·Hercule Poirot·Sagas

Hercule Poirot : La mort dans les nuages

« Vous avez raison Monsieur Poirot. Avouez tout de même qu’ils ne paient pas de mine. Comme presque tous les grands hommes ! Tenez, moi qui vous parle. On m’a pris un jour pour un coiffeur ! »

La mort dans les nuages

 

Auteure : Agatha Christie. 

Éditions : Le Livre de Poche.

Genre : Policier.

Année de sortie : 1935.

Nombre de pages : 223.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♡ ♡

 

Mon avis :

Étant une grande amatrice d’Agatha Christie, je me suis mise en quête de collecter tous les Hercule Poirot et Miss Marple dans la collection Le Livre de Poche. Quand je l’ai aperçu en librairie dans la bonne collection, il était donc évident que j’achète cette enquête.

Hercule Poirot voyage dans le vol Paris-Londres de 12h quand Madame Giselle, une célèbre usurière de Paris, est tuée avec une fléchette empoisonnée. Mais comment l’a-t-on lancé ? Sûrement avec la sarbacane amérindienne retrouvée sous son propre siège. Cependant, étant malade en avion, Hercule Poirot n’a rien vu du crime. Dans ce cas, tous les passagers semblent suspects, et même lui. En effet, n’importe qui dans l’avion a pu se débarrasser de Mme Gisèle de cette façon si particulière.

Cette enquête a été sympathique à découvrir, même si elle m’a moins emballé et passionné que les précédentes. Dès le début, j’ai été moins prise par l’intrigue et l’auteure n’a pas réussi à me faire totalement adhérer à l’histoire. En effet, le crime m’a perturbé et rendu confuse. Je n’ai pas vraiment compris où Agatha Christie voulait emmener son investigation. Certes, le meurtre est original et particulier puisque ce n’est pas dans tous les romans policiers que la victime est assassinée par une fléchette amérindienne empoisonnée. Cependant, il y avait un trop-plein d’informations et d’indications qui ont commencé doucement à me perdre. Cela m’a donc frustré et agacé, car je n’ai pas entièrement saisi l’avancement de l’enquête et les indices qui étaient peu à peu laissés par l’auteure. Selon moi, la résolution du meurtre a également été très rapide et expéditive puisqu’il a suffi d’un seul chapitre pour que l’enquête soit clôturée et que le meurtrier soit arrêté. C’est étrange, car, habituellement, Agatha Christie préfère ménager le suspense et révéler au fur et à mesure les indices qui feront comprendre à ses lecteurs, qui est le vrai meurtrier. Ainsi, quand le tueur est découvert, on est : soit, surpris, mais la solution paraît logique et plausible ; soit, on est content, car on avait le bon assassin. Dans les deux cas, l’histoire a été intéressante et palpitante pour le lecteur. Pourtant, selon moi, cela n’a pas été le cas pour cette enquête puisque la fin m’a encore plus perdu et déçu. Elle semble aussi peu plausible et logique, car aucun indice et aucune preuve ne m’a conduit à soupçonner cette personne. Toutefois, on peut dire que le rôle de l’intrigue est parfaitement rempli puisque, du début à la fin, je ne me suis doutée de rien. Je vous conseille donc ce livre, si vous aimez particulièrement le genre policier ou les enquêtes d’Hercule Poirot.

D’autre part, les nombreuses descriptions de personnages et le trop-plein d’informations à leur sujet m’ont encore plus troublé. Effectivement, je ne savais plus vraiment qui était qui, qui était quoi et qui avait fait quoi. Tout, c’est donc mélangé dans mon esprit pour ne former plus qu’un tas d’incompréhension. De plus, dans ce roman, Hercule Poirot m’a bizarrement agacé et énervé. À certains moments, j’avais vraiment envie de le secouer ou de lui faire arrêter avec ses petites manières et manies que j’aime, pourtant, beaucoup dans ses autres enquêtes.

Pour conclure, ce roman a été sympathique à lire, l’intrigue spéciale et l’enquête a semblé bien remplir son rôle puisque, jusqu’à la fin, on ne savait pas qui était le meurtrier. Cependant, cela n’a pas fonctionné avec moi, car je n’ai pas tout compris. En effet, un trop-plein d’informations, de descriptions et d’indications m’a empêché d’y voir clair et de saisir tous les indices laissés par l’auteure. Malgré son originalité, ce livre m’a donc pas mal perturbé et troublé.

P.S : Après votre lecture, je vous conseille de regarder la série de la BBC qui a adapté tous les Hercule Poirot en films. Je trouve que l’acteur d’Hercule Poirot, David Suchet, joue extrêmement bien son rôle. Il a su comprendre, apprivoiser et devenir le personnage d’Agatha Christie.

Une enquête originale, mais assez étrange.

 

Chroniques·Glitter·Sagas

Glitter, tome 2 : Shatter

« Ce qu’il ressentait pour elle était proche du respect, un sentiment qu’il n’avait éprouvé pour personne depuis la mort de ses parents. »

Shatter tome 2

 

Auteure : Aprilynne Pike.

Éditions : Dreamland.

Genres : Young-Adult, Science-Fiction, Dystopie.

Année de sortie : 2018.

Nombre de pages : 379.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Ayant beaucoup aimé le premier volet de cette duologie, il était évident que je lis la suite. Je suis donc allée en librairie et je me le suis procurée. Toutefois, ce second tome est resté assez longtemps dans ma PAL avant que je ne me décide à le lire. En effet, je n’avais pas vraiment envie de terminer cette série livresque que j’avais énormément appréciée.

Danica, la nouvelle reine de Versailles-Sonoma, n’a pas réussi à éviter son mariage arrangé avec le souverain. Elle est donc unie à lui pour le meilleur et surtout, pour le pire. Piégée dans une cage dorée, elle est l’objet de toutes les attentions, de toutes les rumeurs et de toutes les trahisons. Cependant, ce rôle de reine est dangereusement addictif. C’est ainsi que Danica se laisse rapidement enivrer par le pouvoir, ses intrigues et ses excès au point d’en oublier l’homme qu’elle aime en secret et à qui elle avait, pourtant, promis de s’enfuir.

Ce deuxième et dernier tome a été très agréable et passionnant à lire. J’ai adoré redécouvrir l’univers et l’ambiance baroque-moderne de ce livre. En effet, on se retrouve plongé dans un Versailles ancien et pourtant, très sophistiqué et technologique. On est donc intrigué et captivé par toute cette nouveauté. L’intrigue est également très addictive et exaltante, même plus encore que celle du premier tome. Il y a du suspense, de l’action, du mystère, des complots, des trahisons et des rebondissements en veux-tu en voilà. On ne s’ennuie donc jamais. Les pages défilent et il est littéralement impossible de s’arrêter. On ne peut s’empêcher de rester plongé dans ce monde rempli d’événements aussi dangereux et passionnant les uns que les autres. On voit donc clairement que l’auteure a fait un réel travail sur ce tome et notamment, sur son histoire, ses personnages et ses petites et grosses intrigues de cour. Selon moi, cela apporte alors un vrai plus à la lecture. D’ailleurs, une fois ce second volet commencé, j’ai eu beaucoup de mal à le refermer et à quitter définitivement cet univers et cette ambiance captivante. J’ai donc adoré cette dystopie, même si je suis assez déçue qu’elle se termine, car elle mérite d’être plus connue et développée. En effet, cette duologie est vraiment unique, spéciale et très originale en son genre.

De plus, les personnages étaient bien construits et façonnés comme dans le premier tome. Toutefois, je n’ai toujours pas su m’attacher et m’identifier à eux. En effet, certains protagonistes, et notamment Saber, l’amant secret de Danica, m’ont réellement frustré. Déjà dans le volet précédent, Saber m’avait terriblement agacé, mais, dans celui-ci, il m’a profondément énervé. À certains moments, j’avais vraiment envie qu’il parte et qu’il ne revienne plus. Étrangement et sincèrement, je pense que Danica aurait eu sa vie rêvée, si elle n’avait pas eu Saber dans la sienne. En outre, elle aurait fait une reine merveilleuse. D’ailleurs, je l’ai beaucoup apprécié dans ce tome-ci, bien plus que dans le précédent, car on n’a plus une enfant devant nous, mais une vraie femme qui a changé, qui s’est endurcie et qui a surtout, grandement mûri. J’ai donc beaucoup aimé son évolution, même si, je n’ai pas apprécié sa romance avec Saber. Bizarrement, après sa forte évolution et son nouveau statut de reine, je trouve qu’elle allait et qu’elle correspondait beaucoup mieux à la personnalité du roi, Justin. Certes, c’est le mal en personne, mais, dans ce volet-ci, Danica le devient aussi au fur et à mesure de l’intrigue. J’ai eu alors la sensation qu’elle commençait à vraiment comprendre le roi. Selon moi, ils formeraient donc un couple, pas meilleur, mais bien plus intéressant que celui de Saber et Danica. C’est donc dommage que l’auteure ne l’ai pas plus exploité puisqu’avec ce couple Danica-Justin, il y aurait pu, peut-être, y avoir un troisième tome.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé cette dystopie que j’ai trouvé très originale et intéressante à lire. Elle est passionnante, captivante et exaltante. En effet, elle est remplie d’action, de trahisons, de complots, de mystère et de rebondissements. On ne s’ennuie donc jamais. De plus, dans ce dernier tome, le personnage de Danica a vraiment mûri et évolué ce qui m’a fait encore plus aimer cette duologie.

Une dystopie brillante et spéciale.

 

BD·Chroniques

Les carnets de Cerise, tome 1 à 5

Les carnets de cerise 1 à 5

Je vous souhaite la bienvenue et vous retrouve pour mon avis sur la saga de BD : Les carnets de Cerise de Joris Chamblain (auteur) et Aurélie Neyret (illustratrice). Cette série de bande dessinée jeunesse est terminée depuis 2018 et contient cinq tomes et un hors-série. Elle est publiée aux éditions Soleil (Métamorphose).

On y suit Cerise, une petite fille de 10 ans et demi, qui adore enquêter et résoudre des mystères avec ses meilleures amies, Erica et Line. Son rêve est de devenir romancière.

« Lire, c’est découvrir, voyager, mais aussi apprendre le sens des mots et surtout apprendre à s’en servir. »

 

  • Les carnets de Cerise, tome 1 : Le zoo pétrifié.

Tome 1

 

Ce que j’en ai pensé : J’ai bien aimé ce premier tome. Je l’ai trouvé agréable et vraiment sympathique à découvrir. L’histoire était mignonne, attendrissante et pleine de douceur. Il y a eu plein de suspense et de petits rebondissements adorables durant toute la BD. On s’attache aussi facilement et rapidement aux personnages, et notamment, à celui de Cerise. De plus, les dessins sont beaux, tendres et très travaillés. C’est donc un bon tome de départ qui m’a donné un sourire niais sur le visage durant toute ma lecture.

 

 

  • Les carnets de Cerise, tome 2 : Le livre d’Hector.

Tome 2

 

Ce que j’en ai pensé : Dans ce tome-ci, je trouve que l’histoire est encore plus profonde, touchante et recherchée que celle du premier. En effet, l’intrigue contient une vraie recherche historique ainsi qu’une réelle douceur et en même temps une certaine tristesse et mélancolie que j’ai beaucoup aimée et que le premier tome n’avait pas. Selon moi, Joris Chamblain et Aurélie Neyret sont passés au niveau supérieur dans ce volet-là. Je pense donc que cela est et restera mon tome préféré de la saga.

 

 

  • Les carnets de Cerise, tome 3 : Le dernier des cinq trésors.

Tome 3

 

Ce que j’en ai pensé : Ce volet a été encore plus tendre et touchant que les précédents puisque l’histoire y a été plus personnelle et particulière pour Cerise. On a alors vraiment l’impression de la découvrir de plus en plus. Ainsi, en nous laissant entrer dans sa bulle intime et familiale, on la voit mûrir et grandir. Elle n’est plus la petite fille du premier tome, mais bien une jeune fille qui est au collège. J’ai donc beaucoup aimé son évolution ainsi que la part de fragilité qu’elle nous laisse entrevoir. Ce volet a été une sorte de petit cadeau de Noël en retard.

 

  • Les carnets de Cerise, tome 4 : La déesse sans visage.

Tome 4

 

Ce que j’en ai pensé : Ici, Cerise n’est plus une enfant, mais une adolescente. Par conséquent, on remarque qu’elle commence à avoir des pensées, des réflexions et des comportements d’adulte ce qui la rend encore plus sympa à suivre. L’intrigue est toujours aussi mignonne, mais cette fois-ci, elle aborde des thèmes plus difficiles et percutants comme l’homosexualité, la peur de la différence ou la pression de la société. Ainsi, l’histoire fait réellement réfléchir le lecteur en profondeur. C’est donc un tome très intéressant.

 

  • Les carnets de Cerise, tome 5 : Des premières neiges aux perséides.

Tome 5

 

Ce que j’en ai pensé : Dans ce tome-ci, il n’y avait pas vraiment d’enquête, mais plutôt l’histoire de Cerise et de son passé qui se clôturaient. D’ailleurs, on revoit brièvement tous les personnages des volets précédents ce qui est assez mignon. De plus, des thèmes difficiles y sont encore abordés comme le deuil, la dépression infantile ou la famille recomposée. Ces thèmes percutants y sont toujours traités de manière douce et tendre ce qui me fait un peu plus aimer cette série. C’est donc un très bon tome de fin.

 

  • Les carnets de Cerise et Valentin, hors-série.

Hors série 1

 

Ce que j’en ai pensé : Ce tome bonus a été sympathique et agréable à lire. Cependant, je l’ai légèrement moins aimé, car le personnage de Valentin était moins profond et abouti que celui de Cerise. L’histoire y était aussi plus enfantine ce qui m’a un peu déçu au vu de l’évolution de Cerise dans les volets précédents. J’ai eu l’impression qu’elle retombait en enfance ce qui m’a décontenancé et rendu confuse. Toutefois, j’ai quand même bien aimé cet hors-série, même si la saga principale reste meilleure.

 

Pour conclure, j’ai adoré cette série de bande dessinée jeunesse. Je l’ai trouvé très agréable et sympathique à découvrir. De plus, les histoires y sont toujours mignonnes et tendres, les personnages attachants et les dessins splendides et très travaillés. Je recommande donc chaudement Les carnets de Cerise que ce soit aux petits comme aux grands. Je pense que tous les âges seront comblés par cette saga.

Et vous, avez-vous lu cette série de bande dessinée ? Qu’en avez-vous pensé ?

 

Chroniques·Fantasy·Jeunesse·One-Shot

Heartless

« La morale de cette histoire, bien sûr, est que la beauté est dans l’œil de celui qui regarde. »

Heartless

 

Auteure : Marissa Meyer.

Éditions : Pocket (Jeunesse).

Genres : Fantasy, Jeunesse.

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 606.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Ayant adoré Les Chroniques lunaires, il était évident que j’achète ce roman. De plus, quand j’ai vu que l’auteure avait réécrit le conte d’Alice au pays des merveilles du point de vue de la reine de Cœur, cela a fini de me convaincre. Cependant, ce livre est resté un bon bout de temps dans ma PAL avant que je ne me décide à le lire. Effectivement, j’avais peur d’être déçue après avoir tant aimé la saga des Chroniques lunaires.

Dans le royaume de Cœur, une jeune aristocrate prénommée Catherine rêve de devenir la plus grande pâtissière du pays. Néanmoins, le sort en a décidé autrement. En effet, le roi de Cœur souhaite absolument l’épouser et les parents de Catherine, très ambitieux, placent de grands espoirs dans ce mariage. Malheureusement, un autre jeune homme fait battre son cœur : Badin, le bouffon du roi. Dès le début, cet amour était donc voué à l’échec, car au pays des merveilles, les contes n’ont pas tous une fin heureuse.

J’ai pris plaisir à découvrir ce roman et à connaître le passé de la reine de Cœur. J’ai beaucoup apprécié savoir comment elle est devenue méchante et les raisons de sa malveillance. Dans cette réécriture, Marissa Meyer répond donc à un certain nombre de questions que Lewis Carroll laisse en suspens. J’ai également bien aimé me replonger dans l’ambiance et la magie d’Alice au pays des merveilles puisque j’avais oublié à quel point cet univers était unique et débordant d’imagination. Cela a été une vraie bouffée d’air frais pour moi, même si, malheureusement, l’histoire ne se finit pas bien. Cependant, j’ai espéré durant toute ma lecture que Catherine aurait quand même sa fin heureuse. De plus, ce livre aborde implicitement des thèmes difficiles comme la liberté, le droit d’expression, la relation parent-enfant, le culte de l’apparence ou encore le droit de faire ses propres choix. Ce roman m’a donc énormément plus, mais il m’a aussi révolté et fait passer par toutes sortes d’émotions et de sensations. Ça a été les vraies montagnes russes. Enfin, j’ai beaucoup apprécié le côté plus romantique de cette réécriture puisque la romance est omniprésente dans celle-ci. Parfois, elle est même utilisée aux dépens de l’action. Personnellement, je ne crains pas la romance et j’aime même bien ce genre littéraire. Cela ne m’a donc pas dérangé. Toutefois, certains lecteurs ou certaines lectrices, n’étant pas très fan de romantisme, seront peut-être gênés ou déçus par ce trop-plein d’amour et ce manque d’action. Attention ! Je ne dis pas que ce livre n’a pas de rythme ou de mystère. Certes, il y a des rebondissements et de l’action tout au long du livre. Cependant, sur environ 600 pages, je trouve que ce n’est pas assez et que plus d’actions m’aurait sûrement permis d’aimer davantage ce roman.

Les personnages sont aussi attachants et très intéressants. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé Catherine, la future reine de Cœur que j’ai trouvé particulièrement touchante. C’est une jeune femme sensible et pourtant, forte et déterminée. Elle a des rêves et elle sait ce qu’elle veut. Cependant, ses parents ambitieux et son sang noble vont lui empêcher de les atteindre ce que je trouve assez attristant. Au-delà d’avoir compris pourquoi elle est devenue méchante, elle m’a réellement touchée et ébranlée. De plus, le couple principal du roman est vraiment mignon et adorable ce qui a renforcé ma petite préférence pour son personnage.

Pour conclure, malgré son petit manque d’action et de rebondissements, j’ai beaucoup aimé découvrir ce roman. Il a été très agréable et intéressant à lire. En effet, son côté romantique, l’univers magique d’Alice au pays des merveilles ou encore ses personnages emblématiques, comme le chat du Cheshire ou Catherine, la future reine de Cœur, m’ont énormément plus et passionnée.

Une réécriture romantique et intéressante.

 

Chroniques·Classique·Contemporain·One-Shot

Lady L.

« C’était son premier contact avec l’Italie et, bien qu’elle en eût attendu beaucoup, rien ne l’avait préparé à cette bouleversante révélation. »

Lady L

 

Auteur : Romain Gary.

Éditions : Folio.

Genres : Contemporain, Classique.

Année de sortie : 1963

Nombre de pages : 250.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

En librairie, ne sachant pas quoi acheter comme classique que je n’aurais pas lu, j’ai demandé conseil à une vendeuse et je lui ai donné le nom de mes « classiques préférés » : Anna Karénine, Les Liaisons dangereuses, Orgueil et préjugés, … Elle m’en a alors recommandé plusieurs comme Madame Bovary, que j’avais déjà lu, et Lady L. de Romain Gary. J’ai donc suivi son conseil et j’ai acheté Lady L.

Lady L., une vieille dame très respectable de l’aristocratie britannique, fête ses quatre-vingts ans, entourée de sa famille. Tous, enfants et petits-enfants, ont bien réussi socialement. Pourtant, ceci n’est qu’une aimable façade, un rôle qu’elle joue et qui la déçoit amèrement, car la vérité est bien plus noire que cela. Lassée par tous ces secrets, elle décide de conter son histoire à son confident et son chevalier servant : Sir Percy-Rodiner, Poète-Lauréat de la Cour d’Angleterre depuis vingt ans.

Ce classique a été très agréable à découvrir. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire, car l’histoire était intéressante et intrigante. Elle m’a emporté et m’a plongé dans un univers et une ambiance passionnante et grisante. En effet, on ne s’ennuie jamais. Les pages se tournent et se lisent vite et facilement. On ne peut donc s’empêcher de vouloir connaître la suite. Toutefois, l’intrigue n’est pas si exceptionnelle que cela. Certes, on suit l’histoire et le parcours de Diane, une vieille dame devenue aristocrate. On l’escorte notamment dans son passé de jeune fille du peuple et de son premier amour avec un anarchiste, Armand Denis. Cependant, ce livre n’est pas aussi rempli d’actions et de rebondissements que des romans dystopiques ou fantastiques, par exemple. Il ne faut pas s’attendre à un roman d’aventures. En outre, ce sont les personnages, comme Diane, et la plume de Romain Gary qui rendent cette œuvre aussi sublime et magique à lire. Les protagonistes permettent donc au lecteur d’aimer et d’adhérer à ce classique. De plus, je trouve que la plume de l’auteur est fluide, plaisante, simple et en même très sophistiquée. Effectivement, Romain Gary fait de belles descriptions et de longues phrases remplies de beaux mots ce qui donne du caractère et de l’énergie à son bouquin. Cela le rend unique et différent des autres. Ce roman est donc prenant, exaltant, passionnant et captivant. On ressent également toutes sortes d’émotions comme : la colère, l’indignation, l’incompréhension, la frustration, la tendresse, la douceur, l’amour, la mélancolie ou encore l’envie. Une fois ce livre commencé, il est impossible de s’en détacher.

D’autre part, je pense que les personnages sont la force de cette œuvre. Certes, on ne s’identifie et ne s’attache pas à tous les protagonistes du livre. Cependant, ils sont assez inoubliables et fabuleux. Celui qui m’a le plus marqué et touché est Lady L., prénommée également Diane. En effet, elle est magistrale et impérieuse. Elle a cette grâce et cette élégance naturelle qui la rendent unique et sublime. C’est une grande dame, un peu à la Anna Karénine. Toutefois, je l’ai trouvé, à certains moments, agaçante et presque énervante. En outre, je n’ai pas saisi tous les choix et les décisions qu’elle prenait. Cependant, je ne les ai compris qu’au terme de ce livre, quand toute son histoire a été racontée. C’est à la fin qu’on réalise la grandeur et la splendeur de ce personnage. Elle fait donc, à elle seule, de cette œuvre un excellent classique.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé lire et découvrir ce roman de Romain Gary, qui est mon premier de cet auteur. L’histoire était intéressante, l’ambiance grisante et les personnages uniques et inoubliables. En effet, Lady L., la protagoniste principale de cette œuvre, est superbe et magistrale. C’est une grande dame, qui donne une forte leçon de vie et de caractère aux autres.

Un livre grandiose.

 

Chroniques·Hercule Poirot·Sagas

Hercule Poirot : Le train bleu

« Dans un empire dirigé par des rats, il était le roi des rats. »

Le train bleu

 

Auteure : Agatha Christie.

Éditions : Le Livre de Poche.

Genre : Policier.

Année de sortie : 1928.

Nombre de pages : 221.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Agatha Christie est l’une des rares auteures que je lis dans le genre policier. Je me suis donc mise en quête de collecter tous les Hercule Poirot et Miss Marple dans une collection bien précise, celle du Livre de Poche. Quand je l’ai aperçu en librairie dans la bonne collection, il était évident que j’achète cette enquête.

Ruth Kettering, la fille du célèbre milliardaire américain Van Aldin, est retrouvée assassiner dans le Train Bleu, un illustre train qui mène les riches vacanciers vers la Côte d’Azur. La jeune femme semble avoir été tuée pour ses bijoux et notamment pour un somptueux collier dont le rubis, offert par son père, n’est autre que le très renommé Cœur de feu. Mais pourquoi, s’il ne s’agissait que d’un simple vol avoir eu le raffinement morbide de défigurer la victime ? C’est ce détail qui conduit Hercule Poirot à s’intéresser à l’affaire et à éliminer un par un les suspects.

Cette enquête a été intéressante, prenante et passionnante à lire. Elle était remplie d’actions, de mystères et de rebondissements. Je ne me suis donc jamais ennuyée. J’ai aussi beaucoup aimé élucider ce crime avec Monsieur Poirot qui est toujours égal à lui-même. J’ai pris énormément de plaisir à me plonger dans cette investigation complexe, mais pourtant, claire et méthodique. En effet, tous les éléments et les indices étaient donnés au lecteur de façon logique, simple et ordonné, un clin d’œil évident, de la part de l’auteure, à son personnage principal. On ne se perd donc jamais dans l’intrigue et dans son avancée. De même, la psychologie autour du meurtre est bien présente et Agatha Christie n’oublie pas que son fidèle lecteur est principalement là pour ça. Dans ce roman, elle mélange donc parfaitement action, mystère et psychologie. De plus, dès que les policiers pensaient avoir trouvé le coupable, notre célèbre détective arrivait et prouvait le contraire. On ne sait alors plus quoi penser du meurtre et de son ou ses coupables. Cela m’a beaucoup plus et a rendu, selon moi, cette enquête encore plus captivante, attrayante et exaltante. Enfin, l’ambiance et les décors des années folles sont toujours aussi splendides et magnifiques. On se les imagine et se les représente très bien devant nous. J’ai donc beaucoup aimé ce roman qui devient l’un de mes Agatha Christie préférés et vous le recommande chaudement.

D’autre part, les personnages principaux et secondaires étaient attachants et très intéressants. Je me suis vraiment identifiée et prise d’affection pour eux. C’est, d’ailleurs, l’une des premières fois que cela m’arrive dans un roman d’Agatha Christie. Effectivement, d’habitude, je les trouve assez superficiel et froid. Dans cette enquête, cela n’a pas été le cas. Certes, certains sont agaçants, comme Ruth Kettering qui est égoïste et pourrie gâtée. Cependant, on finit par comprendre son comportement envers les autres et ressentir de la pitié pour elle. D’autres protagonistes ont également un certain charme comique et indolent, comme Lady Tamplin et sa fille qui sont très drôles et extravagantes. Toutefois, selon moi, Miss Grey est la plus touchante et attendrissante. En effet, j’ai eu un petit coup de cœur inexplicable pour son personnage. Elle semble fade et banale au premier abord, pourtant, elle est très émouvante, douce et intrigante. Pour finir, je ne parlerais même pas d’Hercule Poirot qui est LE personnage par excellence. Il n’y en a qu’un comme lui.

En conclusion, j’ai trouvé ce roman captivant, prenant et passionnant. Au début, le crime semble complexe, pourtant, l’auteure met tout en place pour rendre son enquête claire et ordonnée auprès de son lecteur. On ne se perd et on ne s’ennuie jamais. De plus, les personnages sont particulièrement bien travaillés et très attachants. J’ai donc beaucoup aimé ce livre, ses protagonistes ainsi que son ambiance et ses décors des années folles.

P.S : Après votre lecture, je vous conseille de regarder la série de la BBC qui a adapté tous les Hercule Poirot en films. Je trouve que l’acteur d’Hercule Poirot, David Suchet, joue extrêmement bien son rôle. Il a su comprendre, apprivoiser et devenir le personnage d’Agatha Christie.

Une enquête passionnante et exaltante.

 

Chroniques·New Victoria·Sagas

New Victoria, tome 1 : New Victoria

« Les symboles sont bien plus puissants que la religion, l’argent, la terre ou même la violence. Les symboles font l’histoire. »

New victoria tome 1

 

Auteure : Lia Habel.

Éditions : Bragelonne (Steampunk).

Genres : Jeunesse, Science-Fiction.

Année de sortie : 2012.

Nombre de pages : 595.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♡ ♡

 

Mon avis :

Je flânais en librairie à la recherche d’une nouvelle saga bit-lit, quand je suis tombée sur ce premier tome. J’ai lu son résumé et son ambiance néo-victorienne m’a emballé. J’ai donc décidé de l’acheter et d’immédiatement le commencer. Toutefois, dès les cent premières pages, j’ai été déçue. Ce n’était pas ce à quoi, je m’attendais. En effet, le thème général du livre ne m’a pas plus. Ma lecture commençait mal.

En 2195, deux factions s’affrontent : les Victoriens et les Punks. Nora, une jeune aristocrate de New Victoria, est dans le camp des Victoriens. Cependant, elle s’intéresse plus à l’histoire militaire de son pays qu’aux robes et aux bals. Elle n’imaginait pas alors que la mort de son père, le docteur Dearly, la mènerait au cœur des conflits et la ferait kidnapper par la faction rebelle. Nora doit donc combattre ses préjugés pour comprendre leurs motivations et pour ouvrir les yeux sur la véritable menace qui pèse sur les vivants comme sur les morts.

Ce roman est un bon roman avec un univers et un monde bien pensé, développé et construit. Il a tout pour plaire. Il est intéressant et intrigant. Son histoire est également remplie d’actions, de mystères et de rebondissements. On ne s’ennuie jamais. On va de découvertes en découvertes et de révélations en révélations. Les pages se tournent donc facilement et simplement. De plus, l’ambiance néo-victorienne rend ce livre original et le fait sortir de toutes ses dystopies contemporaines qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Cependant, je n’ai pas accroché à ce premier volet. Je pensais que ce serait une banale dystopie mélangée à de la science-fiction, comme on en voit beaucoup aujourd’hui. Finalement, je me suis retrouvée à lire un livre sur le thème des zombies. Je dois dire que le résumé porte à confusion, car il n’insiste pas explicitement sur cet aspect-là du roman. Il souhaite peut-être laisser du suspense et du mystère à son lecteur. Toutefois, cela n’a pas fonctionné pour moi et m’a même refroidi. Si j’avais su que cette saga serait sur le thème des morts-vivants, je ne l’aurais jamais achetée puisque les zombies me dégoûtent et me répugnent. Rien que leur description m’écœure. Je m’excuse, mais je n’ai pas réussi à dépasser ma répulsion pour ces morts-vivants. Je n’ai donc pas entièrement apprécié ce premier tome. Même si, selon moi, l’auteure réussit malgré tout à sortir du lot en proposant un roman intrigant et haletant. Ainsi, je répète que si vous êtes fan de zombies ou que vous pouvez dépasser ce gros détail : foncez, car vous allez adorer cette saga.

D’autre part, les personnages étaient tous plus ou moins sympathiques, drôles, touchants et agréables à découvrir. Néanmoins, je n’ai pas su m’attacher complètement à eux, car la plupart étaient des morts-vivants. En effet, je n’ai pas pu surmonter ce détail ce qui est dommage, car ils avaient beaucoup de potentiels et de caractères. J’ai également trouvé notre héroïne, Nora, très intéressante et étrange puisque l’auteure semble l’avoir créée féministe alors que c’est une aristocrate qui a appris toute sa vie à bien se comporter et à obéir. Pourtant, elle ne se laisse pas faire et revendique avec force ses convictions et ses croyances. J’ai donc beaucoup aimé ce personnage, même si, par moments, elle était assez agaçante.

Pour conclure, ce roman a été agréable et sympathique à lire puisqu’il avait un univers assez original et une histoire remplie d’actions, de rebondissements et de suspense. Je ne me suis donc jamais ennuyée. Les personnages étaient également touchants, drôles et intéressants à découvrir. Cependant, le thème général du livre, les zombies, ne m’a pas plus et m’a même empêché d’apprécier complètement ma lecture. En effet, je n’ai pas réussi à surmonter ce détail des morts-vivants. Dommage !

Un bon roman, mais pas à mon goût.

 

Chroniques·Glitter·Sagas

Glitter, tome 1 : Glitter

« L’illusion de confiance est beaucoup plus importante que de posséder le sentiment. »

Glitter tome 1

 

Auteure : Aprilynne Pike.

Éditions : Dreamland.

Genres : Young-Adult, Science-Fiction, Dystopie.

Année de sortie : 2018.

Nombre de pages : 368.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

 

Mon avis :

Sur Internet, je me baladais de sites en sites à la recherche de livres Youg-Adult historiques et romancés sur le roi Louis XIV, quand je suis tombée sur le premier tome de cette dystopie dont la couverture a immédiatement attiré mes yeux. Le résumé assez futuriste et peu ordinaire a fini de me convaincre de le commander et de l’acheter.

Au XXIIème siècle, le château de Versailles a été racheté par une multinationale. Un roi et sa Cour y vivent comme au XVIIIème siècle. Malgré tout le luxe et le confort, Danica, une jeune noble, souhaite s’enfuir du palais. Dans six mois, elle atteindra ses dix-huit ans et sera forcée d’épouser le roi. Sa première fuite par les catacombes échoue. Toutefois, elle réussit à passer un second marché avec un homme qui l’aidera à s’échapper du palais contre cinq millions d’euros. Elle trouve le moyen de se faire beaucoup d’argent en vendant aux nobles du Glitter, une drogue tellement puissante qu’une seule pincée provoque une totale addiction. Mais, à la Cour, les secrets sont bien durs à garder.

Ce premier tome a été une agréable découverte. J’ai bien aimé l’univers, les costumes, le décor et l’ambiance de ce roman puisque j’ai clairement pu me les représenter et les voir apparaître sous mes yeux. J’ai aussi trouvé audacieux l’idée de mélanger le futur et le passé. Le choix de l’auteure a donc été intéressant, original et intrigant. J’ai eu l’impression de voyager dans le temps ce qui a été une expérience passionnante et vibrante. Cependant, ce mélange de futur et de passé a pu et pourra déstabiliser certains lecteurs et lectrices. Pour ma part, cela a eu l’effet inverse et a donné de l’énergie à ma lecture. Effectivement, j’ai eu encore plus envie de tourner les pages et de savoir la suite. D’autre part, c’est un premier tome très sombre et à la fois, rempli de paillettes et de strass. Aprilynne Pike a comme emballé le côté obscur de son roman dans un magnifique univers de paillettes et de faux-semblant, ce qui rend le contenu final captivant et éblouissant. J’ai donc énormément apprécié ce livre ainsi que son histoire qui était remplie de suspense, de rebondissements et d’actions. On ne s’ennuie jamais. Ce premier volet m’a également fait passer par toutes sortes d’émotions fortes et puissantes comme la surprise, la rébellion, la colère, la sensibilité ou la frustration. J’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce premier tome. Certes, c’est une dystopie contemporaine comme on en voit beaucoup aujourd’hui. Cependant, l’auteure a su tirer son épingle du jeu et faire de ce premier volet un roman addictif et indispensable à découvrir.

Néanmoins, les personnages n’ont pas su complètement me séduire, notamment Danica et Saber. En effet, je les ai trouvés bien construits et développés, toutefois, ils ne l’étaient pas assez pour ce qu’ils avaient vécu dans le passé et ce qu’ils ont vécu dans ce roman. J’attendais encore plus de profondeur et de sensibilité de leur part et de celle de l’auteure. J’espérais donc des personnages exceptionnels. De plus, j’avais envie, parfois, de secouer notre héroïne, Danica, pour lui faire ouvrir les yeux et lui faire changer de comportement. À certains moments, elle m’a réellement agacé. J’ai tout de même bien aimé ce personnage, même si elle a mis mes nerfs à rudes épreuves.

Pour conclure, j’ai bien aimé découvrir et lire ce premier tome que j’ai trouvé intéressant, passionnant et original. En effet, c’est un roman audacieux qui réussit à mêler parfaitement actions, décors, ambiances, suspense et rebondissements. On ne s’ennuie jamais. Cependant, selon moi, les personnages ne sont pas assez profonds. Ils méritent encore plus de sensibilité et de développement de la part de l’auteure pour réellement montrer tout leur potentiel.

Un étrange roman pailleté.

 

Chroniques·Elements·Sagas

Elements, tome 1 : The air he breathes

« Aucune âme sœur ne quitte ce bas monde seule ; elle emmène toujours un morceau de son autre moitié. »

Elements 1

 

Auteure : Brittainy C. Cherry.

Éditions : Hugo & cie (New romance).

Genre : Romance.

Année de sortie : 2016.

Nombre de pages : 422.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♡ ♡

 

Mon avis :

Je cherchais quelque chose de doux, tendre et léger. Une romance semblait parfaite. Je suis donc allée en librairie en acheter une. J’ai choisi le premier tome de cette saga romantique, car il a eu beaucoup de succès et de bons retours sur la blogosphère. De plus, je n’ai pas voulu lire le résumé, car je ne souhaitais pas me spoiler. Cependant, j’ai été un peu déçu en découvrant le roman, car ce n’était pas une romance douce et sans prise de tête comme je le souhaitais. J’aurais dû lire la quatrième de couverture.

Tristan et Elizabeth ont, tous les deux, perdu des êtres proches lors d’un accident de la route. Cette épreuve les a profondément éprouvés. Tristan a décidé de s’extraire du monde alors qu’Elizabeth a choisi de continuer à vivre pour sa petite fille, Emma. Ils sont en miettes, pourtant, ensemble, ils sauront vaincre les embûches et les fantômes du passé. Mais resteront-ils assez forts pour combattre les idées reçues ?

Ce premier tome a été sympathique et plaisant à découvrir. L’histoire est assez bien construite, les dialogues correctement développés, les personnages intéressants et les émotions présentes. En soit, c’est une romance contemporaine, comme on en trouve beaucoup aujourd’hui. Cependant, elle m’a plu et déplut à la fois. Je ressors de ce bouquin avec un sentiment de perplexité et une impression étrange d’inachevée. En outre, je ne sais pas si j’ai réellement apprécié ce premier volet. Certes, j’ai pris plaisir à découvrir cette histoire et celle des personnages. J’ai eu indéniablement envie de savoir la suite puisque j’ai tourné les pages de manière évidente. Toutefois, j’ai la sensation qu’il m’a manqué ce petit déclic pour me faire complétement accrocher à l’univers et à l’ambiance de ce tome. Ce livre a également été très dur et pénible à lire, car ses thèmes et les éléments de vie des personnages principaux ont été difficiles et émouvants à apprendre. En effet, l’auteure y parle de sujets comme la perte d’êtres proches, du deuil, de la dépression et de la reconstruction de soi. Je trouve donc que Brittainy C. Cherry a su plutôt bien s’en sortir. Même si, selon moi, elle aborde ces sujets très tragiquement ce qui fait tomber le roman un peu trop dans le pathos et le sentimentalisme. Je comprends que ce sont des thèmes durs et que par conséquent, l’auteure ne puisse pas les traiter de manière joyeuse. Cependant, à mon goût, elle se laisse trop emporter par ses émotions et ses sentiments ce qui freine un peu la lecture. Je n’ai donc pas su et pu complètement apprécier ce premier volet.

D’autre part, j’ai beaucoup aimé les personnages de Tristan et Elizabeth. Ils sont attachants et touchants. Cependant, je trouve que leur couple et la romance entre eux ne fonctionnent pas vraiment. En effet, j’ai eu dû mal à rentrer dans leur histoire amoureuse, car elle reste, malgré tout, assez superficiel. Pour moi, il a manqué cette connexion et cette alchimie forte que j’aime retrouver dans le couple principal d’une romance. À certains moments, j’ai même eu l’impression que leur relation était presque malsaine.

De plus, je trouve la fin rocambolesque et irréaliste. Selon moi, les révélations finales arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe et ne sont pas assez développés en profondeur dans les chapitres précédents. C’est dommage, car ce roman avait beaucoup de potentiel. Ce premier volet reste donc une petite déception, même si, je lirais sûrement la suite. Enfin, j’ajouterai que si vous aimez ce genre de romans, cette série romantique est faite pour vous. Foncez, car ce premier tome sera, vous plaire.

Pour conclure, cette romance a été sympathique et agréable à découvrir. Les personnages et l’histoire étaient touchants et intéressants. Cependant, je ressors assez perplexe et déroutée de cette lecture puisque ce premier volet m’a plu et déplut à la fois. Le réel problème est, selon moi, la fin qui n’est pas crédible et le couple principal qui ne fonctionne pas vraiment.

Une lecture plaisante, mais assez mitigée.